Evidemment, Chine rime avec diversité, de paysages et de cultures, et j’ai donc du séparer le voyage en plusieurs parties pour qu’il soit plus intéressant à suivre.
J’ai commencé par le plus gros morceau : Shanghaï.
Dès mon arrivée, j’ai compris qu’ici rien ne ressemblait à chez nous. On perd ses repères en quelques heures seulement et le doux cocon de l’avion n’est déjà qu’un lointain souvenir au bout des 1h30 de métro requises pour rallier le centre ville.
J’arrive samedi 18 mai et retrouve Laura après 3 longs mois de séparation.
Notre départ pour notre voyage à travers la Chine est, lui, prévu pour le 22 mai, soit 4 jours plus tard.
Shanghaï, la ville-pays
Comment visiter en 4 jours une ville de 25 millions d’habitants (autant que toute la Scandinavie?!!).
Je n’ai pas trouvé la réponse, et ne suis pas un fanatique des empilements de musées et de « choses à voir » dont on ne retient rien. J’aime déambuler dans les grandes avenues, visiter les marchés, prendre le métro ou sortir le soir pour m’imprégner de l’ambiance d’une ville.
Alors, plutôt que de vous raconter Shanghaï dans ses moindres détails (achetez un guide pour ça 🙂), j’ai décidé de faire parler mes photos et de vous faire découvrir quelques coins de la ville en images, puisque ce sont elles qui raviveront mes souvenirs dans quelques années.
Shanghaï, pour un petit gars des montagnes comme moi, c’est avant tout une sensation d’étouffement, d’oppression : par le monde, la taille des bâtiments mais aussi l’activité intense qui y règne.
Terrifiant et fascinant à la fois d’apprendre que Pudong, ce quartier aux dizaines de gratte-ciels n’était qu’un ensemble de champs il y a 20 ans. Si si, je vous assure !
Le ciel est très souvent gris, et pas seulement à cause de la pluie. Ici, les indices de pollution atteignent souvent des niveaux dangereux pour la santé et le ciel bleu azur que l’on connaît…n’existe pas!
Il se dit même que la zone urbaine couvre une largeur de 200km où tout est construit…
Imaginez : Genève => Lyon…!
On est un peu choqué, incrédule devant une telle profusion de constructions récentes. L’équivalent de 5 fois le Quartier de la Défense en quelques années…et de nouveau projets sont en cours !
Depuis le Bund, on peut facilement gagner les quartiers un peu plus anciens de la ville.
Les façades qui font face aux hautes tours témoignent d’ailleurs d’un passé pas si lointain.
Prenez la Nanjing Road (Rue de Nankin), et vous aurez l’impression d’être dans une fourmilière. Un million de personnes marchent ici chaque jour !
Et puis, Shanghaï vit beaucoup la nuit. Le défilé incessant des scooters électriques (un bonheur pour les oreilles) ne cesse que tard dans le nuit. Ici, tout est ouvert 24h/24, même la vendeuse de nouilles ambulante…
La journée, c’est une autre ville. Cela ressemble un peu plus à la vraie Chine que j’ai découverte plus tard dans mon voyage. Vraie Chine, car Shanghaï est riche, et peu représentatif du reste du territoire. Même si le salaire moyen est de 250€, c’est une fortune par rapport à d’autres régions…
En Chine, tout est différent, tout va plus vite, tout semble en travaux… Que ce soit à terre ou dans les airs, les constructions ne s’arrêtent jamais.
Se sentir devenir un aventurier…
En visitant Shanghaï, on se croirait presque en Europe : métro ultra-moderne, iPhone omniprésent, chaînes de fast-foods et de grands magasins, circulation automobile presque organisée….
C’est en s’enfonçant dans certaines ruelles, et notamment dans le marché aux animaux, déserté par les Occidentaux en ces temps de crainte de grippe aviaire, que l’on se sent devenir un aventurier en herbe…
Un véritable supermarché de l’animal de compagnie. Ici, le criquet a la côte et se négocie à prix d’or.
En revanche, un petit chien se vend 100 yuans (12€) et la plupart n’ont pas l’air d’avoir la belle vie… De quoi bousculer un peu nos sensibilités d’Européens. C’est en tout cas un régal pour faire des photos.
Quelques allées plus loin, je fais une belle rencontre : celle d’un vendeur nourrissant ses oiseaux. Le spectacle est fascinant.
En sortant du marché, je tombe sur un des chats les plus étonnants que j’aie jamais rencontré (oui, j’aime les chats!)
2 heures passées au Zoo de Shanghaï (par ailleurs un des plus fournis que j’aie vu en termes de diversité) m’ont confirmé que la défense de l’environnement et la prise en compte du bien-être animal n’était pas au coeur des préoccupations Chinoises.
La visite est vraiment dérangeante, les animaux errent dans des cages vides, et j’en garderai ces deux images : le roi de la jungle et le roi de la Savane à bout de forces, loin de leur milieu naturel.
Mais je ne suis pas venu pour faire un reportage animalier. La Chine est aussi un endroit merveilleux pour faire des affaires, que l’on soit photographe ou à la recherche de vêtements.
Le Fabric Market est la bonne adresse : chemises sur mesure à 12€ et confection de vêtements selon vos critères en 3 jours ! N’y emmenez pas votre femme 🙂
Heureusement, je me suis consolé avec le Photo Market.
Le rêve : un immeuble entier rempli de petites boutiques toutes plus fournies les unes que les autres avec des prix…attractifs ! Et aussi de belles antiquités à dénicher.
… puis revenir aux valeurs sûres !
Il nous restait un peu de temps le soir après nos longues journées à déambuler (j’aurais jamais cru qu’un ville si plate puisse fatiguer autant)… Alors je n’ai pas pu résister à 2 choses…
- Prendre de la hauteur :
400m de haut : c’est la hauteur du bar d’une des plus hautes tours de Pudong. La vue n’y est pas pire…
- Manger des hamburgers :
La nourriture Chinoise, c’est bon, mais il faut s’y faire. Et le hamburger-frites fait office de valeur refuge, accompagné de son grand verre de Coca. Nous ne sommes finalement que peu de choses; et il y a l’embarras du choix pour ce qui est de la junk food 🙂
Sympa ces photos et ce voyage !
stylée la photo avec la vue de la ville par au dessus, et vos tetes flottantes!
Tu me donnes faim !!! Beau voyage mon gars belles photos … enfoiré !!!
Hallucinant ca doit vraiment dépaysé, tu m'as donné envie!