L’automne, ennemi du coureur ?

J’ai remarqué ça depuis plusieurs années.

Quand pour certains, l’automne est une saison attendue avec impatience pour enfin valider le résultat des efforts de l’année écoulée par une bonne « perf » sur semi ou sur marathon, c’est pour moi une période de pseudo-déprime athlétique.

Les jours qui raccourcissent, les feuilles qui tombent, le froid qui s’installe peu à peu. La neige qui blanchit les sommets et interdit les escapades déraisonnables démesurées de l’été. Dur de devoir enfiler la frontale pour une sortie quand il fait déjà nuit depuis plus de deux heures… La chanson est la même pour tout le monde, me direz-vous.

Depuis quelques années, ces quelques semaines précédant l’arrivée de l’hiver, je n’ai presque plus envie de me faire mal ou de m’inscrire à des courses. Plus envie de sortir pendant des heures quand on est si bien sur le canap’.
C’est alors le petit diable au-dessus de ma tête qui me pousse à sortir, à me bouger. Sans recherche de performance, parfois sans passion, juste pour garder le rythme.

Cette année, j’ai fini par comprendre. Quand l’envie n’y est pas, ça ne sert à rien d’y aller.
Le corps a besoin de quelques semaines par an pour se reposer, quel que soit notre niveau.
Il en va de même pour l’esprit.

Je suis enfin sorti de cette période et suis motivé comme jamais pour préparer enfin sérieusement une saison 2013 tournée vers l’UTMB.

Alors, patiemment, j’attends la neige, le ski de rando et la poudreuse profonde que les gentianes géantes de cet été nous ont promis.

Et comme d’habitude, en janvier ou février, mes chaussures de running me démangeront vraiment pour aller redécouvrir les sentiers verglacés du Mont Veyrier.

Ça vous arrive aussi ce genre de réflexion ?

Je pars pour une semaine en Europe de l’Est. L’occasion de découvrir de nouveaux terrains de jeux, de recharger les batteries, et de reprendre l’entraînement avec l’appareil photo qui prend un peu la poussière en ce moment…

Stay tuned!
Timoth