En seulement 5 ans, Peignée Verticale s’est fait une place dans le monde de l’image et l’équipe s’est largement agrandie ! Toujours dans l’idée de profiter de conditions de travail privilégiées et d’un bureau Outdoor, nos missions nous amènent régulièrement à évoluer en montagne.
Alors, après un cru 2019 exceptionnel, l’équipe s’est envolée au Népal pour un team building unique : 15 jours de trekking au pied de l’Everest !
1er novembre 2019 : après une année d’une intensité difficilement perceptible de l’extérieur, Antoine, Etienne et Timothée déambulent dans les rues de Katmandou pour les derniers préparatifs du voyage. Ils vont profiter de 15 jours de trekking dans la région du Khumbu, au pied du toit du monde ! Ici, aucune pression pour réaliser des images ou ramener du contenu : simplement l’objectif de découvrir une culture, un environnement et des montagnes si hautes qu’on peine à imaginer atteindre leur sommet.
Si Timothée avait déjà testé la haute altitude au Népal (sur le Tour des Annapurnas), il s’agit ici d’une première pour Etienne et Antoine. Evidemment, les 3 compères ont emmené du matériel photo et vidéo, bien trop soucieux d’immortaliser ces paysages d’exception ! Timothée vous propose donc de revivre leur périple sur les flancs de l’Everest à travers différents thèmes.
Lukla : le village-aéroport
Pour 95% des trekkers qui partent à l’assaut du camp de base, le voyage démarre à Lukla et son aéroport tant redouté. De là, ils peuvent choisir d’aller au camp de base en A/R avec un crochet par le Kala Patthar (5.643m, notre plan initial), ou un itinéraire beaucoup plus long via les « 3 cols ». Ayant 13 jours de disponibles devant nous, c’est finalement un mix de ces deux itinéraires que nous avons réalisé, avec un passage du Cho-La Pass, du Renjo La Pass et une ascension du Gokyo Ri, en plus du camp de base et du Kala Patthar. 6 passages à plus de 5.000m et 12 jours au-dessus de 3.000m et une découverte de la région de Gokyo, absolument incontournable !
Le Kala Patthar
C’est l’objectif de tout trekker qui randonne dans le Khumbu : admirer l’Everest depuis le Kala Patthar, son plus proche balcon. Nous avons atteint cet incroyable belvédère après une journée marathon de 1.500m de dénivelé et plus de 10h de marche. Là-haut, l’oxygène est rare, et le froid bien réel. Nous avons attendu près de 2h que le soleil décline pour nous livrer un spectacle étourdissant. Quelle récompense ! Un souvenir évidemment gravé pour toujours. La descente a été tout aussi magique, avec la lumière de la lune éclairant le plus haut sommet de la planète.
Les lodges
Le Khumbu est la région la plus touristique du Népal. L’accueil dans les lodges s’en ressent : ici, on est là pour faire de l’argent… Et il n’est pas forcément toujours bien redistribué ! Si les prix sont corrects au départ de Lukla, ils montent rapidement en flèche pour tripler à Lobuche ou Gorak Shep, à côté du camp de base. Une inflation normale tant les conditions sont difficiles pour monter là-haut vivres et équipements. Certains lodges deviennent malheureusement quasiment des hôtels de luxe, et cèdent aux exigences d’une catégorie de touristes probablement moins sensibilisée au mode de vie local…
Nous n’avons en tout cas rien réservé en amont, et avons toujours trouvé gîte et couvert relativement facilement, même en arrivant tard en fin de journée !
Les porteurs
Autre dilemme du trekkeur : faut-il se débrouiller pour porter ses affaires et trouver son chemin ou employer une quantité incroyable de porteurs ?
Nous avons opté pour la première solution, même en transportant du matériel de prise d’images. Sportifs, débrouillards, nous souhaitions être autonomes ! Certains randonneurs transportent tellement de matériel (la faute aux agences et leurs listes à rallonge probablement !) qu’ils ne peuvent de toute façon pas le porter eux-mêmes. Mais sincèrement, sans douche pendant une dizaine de jours, vous pouvez sans problème faire quelques concessions sur les slips et chaussettes de rechange 🙂
Les paysages
En dehors du point d’orgue au Kala Patthar, les treks de la région de l’Everest sont un enchantement pour les yeux. Il ne s’est pas passé une journée sans que nous nous extasions sur le paysage, la pureté des montagnes et l’immensité de ces hautes vallées himalayennes. Un dépaysement total couplé à une lumière si particulière qu’il est difficile de la décrire. Nous vous avons préparé une galerie spéciale 100% fracture de la rétine 😀
Katmandou
Point de départ et d’arrivée obligatoire de tout voyage au Népal, Katmandou mérite que l’on s’y attarde. Même grandement affectée par le séisme de 2015, la capitale Népalaise est un doux mélange d’insupportable et de terriblement attachant. Au milieu de la pollution et du bruit permanent règne un joyeux bazar totalement organisé. Nous y avons terminé notre séjour par deux jours d’exploration et de repos !
Les glaciers
Comme partout ailleurs sur la planète (et même plus !), les glaciers himalayens souffrent terriblement du réchauffement climatique, et cela se voit. Mais ils ont ici des proportions gigantesques. Si l’on ne trouve pas de neige en dessous de 5.000m (!), nous avons traversé les glaciers du Khumbu et de Gokyo. Deux monstres de plusieurs kilomètres de large et de dizaines de kilomètres de longueur. Il faut le voir pour le croire !
Les 3 Pass
Version 5 étoiles du trek de l’Everest, les 3 Pass sont un vrai défi physique ! Très raides (surtout le Renjo La Pass), ils offrent tous les deux des vues et des souvenirs inoubliables… pour vos jambes, vos yeux et vos poumons !
La haute-altitude
On l’aime autant qu’on peut la détester. La haute-altitude est un autre monde, où l’on vit plus lentement et où le coeur bat plus vite. Pour tous, l’acclimitation a été rude et le souffle court. Antoine a malheureusement du écourter une partie du trek et n’a pas pu dépasser les 4.500m. Un rappel que là-haut, il ne faut pas jouer, être à l’écoute de sa condition et composer avec ses limites du moment. La vérité d’un jour n’est en effet pas forcément celle du lendemain.
Par rapport à d’autre ascensions (Kilimanjaro par exemple), le trek de l’Everest propose un séjour très long en haute-altitude. Nous avons passé 6 jours au-dessus de 4.500m et 12 jours au-dessus de 3.000m. Autant dire qu’en fin de parcours, l’acclimatation était optimale !
Les couchers de soleil
Le lever, le coucher de soleil et la golden hour sont le but de chaque journée pour un photographe. Ces couleurs si particulières que prennent les montagnes et cette lumière toujours magique prennent une ampleur extraordinaire lorsque l’on est entouré de faces glaciaires. Nous avons été particulièrement chanceux au Népal, notamment lors de notre ascension du Gokyo Ri !
Le matériel
Nous avons voyagé léger ! Faites un point précis de vos besoins avant de partir : vous n’avez pas besoin de grand chose 😉
L’important : un bon duvet, une doudoune et de quoi superposer les couches ! Et pour cela nous avons pu compter sur le généreux soutien de Haglöfs. Côté chaussures, Antoine et Etienne avaient opté pour du montant. J’avais prévu des tiges haute et basse… mais ai tout fait en Hoka One One (modèle Torrent). Après 12 jours sur mon dos, mes chaussures montantes ont fait le bonheur d’un guide à Namche… Quand on n’a pas de tête, on a des jambes !
L’électricité devient rapidement payante avec l’altitude, mais nous avons toujours trouvé de quoi recharger nos batteries.
Difficile de résumer un si beau voyage en quelques lignes (même si elles sont ici nombreuses !). Alors, si vous souhaitez en savoir et en voir plus, venez nous rendre visite à l’agence ! Nous y avons un livre des plus belles photos de notre voyage qui est en préparation, et vous partagerons nos meilleurs souvenirs avec grand plaisir. En attendant la prochaine aventure !
Timothée
Bonjour,
magnifique , ça fait rêver, les photos sont sublimes !